CHARMING HOSTESS a été fondé en 1993 dans l’anarchie fertile du Barrington Co∼op, et nourri par la communauté arghtistique du West Oakland, avec d’autres groupes contemporains tels que Fibulator et Eskimo…
• La moitié masculine du sextet CHARMING HOSTESS était également dans Idiot Flesh & Sleepytime Gorilla Museum. Le trio féminin (Carla Kihlstedt, Jewlia Eisenberg, Nina Rolle), sorte de commando mi∼gospel < > mi∼chorale, frappe d’emblée par ses arrangements vocaux d’une extrême vigueur et précision, ses harmonies complexes et contorsionnistes, supportées par une rythmique chauffée à blanc et tirée au couteau, prompte à semer les «breaks» les plus périlleux, et hautement colorées par une instrumentation qui emprunte autant au rock qu’à divers folklores : guitare électrique, basse, violon, accordéon, saxophone, flûte, clarinette, et tant d’autres épices sonores…
• Aux défilés de mode, les «Charmantes Hôtesses» préfèrent les rings de boxe. La formation du groupe se prête du reste bien aux duels : trois femmes et trois hommes. On pourrait aussi les distinguer en trois chanteuses et trois musiciens, mais la vérité est que les chanteuses jouent aussi des instruments et que les musiciens chantent aussi parfois. Les rôles sont mélangés, bousculés ← La parité, quoi !
• Après la dispersion du “big band” en 2000, Jewlia continua les métamorphoses de Charming Hostess en perpétuelles (r)évolutions, interversions, transitions, mutations, en bien des transformations…